S’il y a un lien qui rassemble les Narbonnais et les Narbonnaises, c’est leur attachement au patrimoine historique de la ville. Il suffit pour cela de se remémorer la mobilisation de la population pour que soit préservée et valorisée la Voie Domitienne, son intérêt pour les découvertes du Clos de la Lombarde ou plus récemment à proximité du futur musée Narbo Via.
Oui les Narbonnais comprennent tout l’intérêt de sauvegarder et mettre en valeur ce patrimoine historique qui, par un projet cohérent, peut s’avérer être un moteur économique et touristique pour notre commune et surtout pour son centre-ville.
Malheureusement, Didier Mouly et sa majorité ne sont pas dans cet état d’esprit. En catimini, sans aucune concertation, sans même en informer le Conseil municipal, ils ont décidé de le brader aux enchères.
C’est donc 5 ensembles immobiliers au cœur de Narbonne qui sont mis en vente avec pour seule justification « une politique immobilière dynamique », tout en mettant en cause les services de l’Etat en les accusant d’entraver les projets de la ville. Or de projet, le Maire n’en a pas, si ce n'est celui de graver son prénom sur une salle multimodale qui dominera l'avenue Hubert Mouly.
Comment peut-on expliquer aux contribuables narbonnais qu'après avoir fait l’acquisition de l'Eglise de la Major pour un montant de 360.000 €, soit 158.000 € au-dessus de l’estimation du prix fixé par Les Domaines, la Ville décide du jour au lendemain de s’en débarrasser après avoir investi entre le 11 septembre et le 23 octobre 2014, 520.000 € pour l’ensemble des lots ?
Plutôt que de concerter avec les commerçants, les consulaires, les milieux culturels et artistiques, et les élus de J’aime Narbonne, pour construire ensemble une vraie politique dynamique en centre-ville, Didier Mouly préfère une nouvelle fois céder à la facilité en se débarrassant tout simplement du patrimoine des habitants de Narbonne.
Cette décision couplée à une nouvelle politique de stationnement désastreuse va a l'encontre du développement de notre cœur de ville et surtout de nos commerçants qui le font battre.